La sédentarisation de l'Homme à amené au développement de l'écriture, puis de regroupé ces signes dans des livres.

5 000 ans plus tard, entre romans et bandes dessinées, ce moyen de communication a énormément évolué.

L'histoire de la littérature est retracé dans l'exposition "Du manuscrit à la BD" au Château d'Angers.

Pendant 90 000 ans, l’homme était une espèce nomade, voguant sur les continents sans vraiment s’attacher aux lieus qu’il traversait.

Les choses changent au 9ème siècle avant Jésus-Christ avec les premières traces de sédentarisation apparu dans le croissant fertile.

C’est l’apparition des premières villes comme celle de Çatal Hüyük en Turquie il y a plus de 9000 ans connu comme l’une des premières villes occupés par des chasseurs-cueilleurs.

Un nom plus populaire d’une cité apparu au même moment, celle de Jéricho en Cisjordanie qui est la plus vieille ville encore existante.

Plus tard en – 3300 les premières écritures arrivent en Egypte entre autre et elles sont logiquement créer de manière utilitaire par les souverains.

Ces premières villes ont besoin de faire l’inventaire de leurs marchandises et de leurs biens sous forme de pictogramme en premier temps.

Ils évolueront vers une écriture cunéiforme rapidement.

Les premières traces de cette dernière sont retrouvées à Ur en Mésopotamie en -3 000.

Pionnier dans les premières écritures, les Égyptiens inventeront au même moment le premier alphabet connu avec les hiéroglyphes, représentants des dieux, des plantes, des animaux…

Le tout est écrit sur de la pierre, des tablettes d’argiles ou de bois, dans un premier temps en tout cas.

Il s’agit de la suite historique valide de l’apparition de l’écriture chez l’homme et pourtant.

Dans la préhistoire, on a retrouvé des formes plus abstraites que les peintures habituelles qui pourraient constituer les vraies origines de l’écriture.

Simple supposition aujourd’hui encore, car personne n’a encore pu les décrypter.

L’apparition de l’écriture est un des grands tournants de l’histoire humaine et marque la fin de la préhistoire.

C’est le début de l’Antiquité et des premiers fondements de notre société actuelle.

Les premiers ouvrages de l’humanité sont aussi retrouvés en Egypte.

Le plus célèbre à été ramené en 1844 siècle par Emile Prisse d’Avenne, un papyrus de 7 mètres de long daté d’environ -1800 avant Jésus Christ, contenant entre autres des règles de savoir-vivre.

Peu pratique, ce support est vite remplacé au 2ème siècle par le parchemin qui est plus souple et sur lequel on peut écrire sur les deux faces.

La formation de livres tels qu’on les connaît commence à cette époque puisque certains décident de plier ces parchemins et de les coudre pour créer des codex.

Ce sont les premières traces de ce qu’on nomme désormais les manuscrits.

Ils évolueront au fur et à mesure des siècles, tantôt sobrement décorés, tantôt enluminés, et très souvent fabriqués dans des monastères.

Le monde sera ensuite bouleversé par l’arrivé de l’imprimerie au 15ème siècle, inventé par Gutenberg.

Une invention révolutionnaire sur le papier qui est en réalité un assemblage de technique existante.

Cela n’enlève rien au génie du personnage, qui choisit de réunir ces différents procédés tels que :

- L’assemblage de mot séparé déjà utilisé par les Romains

- La presse utilisée à l’époque pour le raisin

- Les alliages au plomb présent dans l’artillerie

- Les moules à caractères utilisés à des fins d’orfèvrerie

- Les poinçons à lettre ont été multipliés à l’occasion mais appartenant à l’origine aux fondeurs de pot d’étain

Il assemble ces pièces et les optimise.

Viendra ensuite au 20ème siècle la numérisation de la littérature, qui, comme pour l’imprimerie, bouleversera le mode de consommation et le rapport à la lecture.

Si je vous compte cette histoire aujourd’hui, c’est quelle est en plein cœur de la programmation d’un lieu historique angevin : le château d’Angers.

Depuis samedi, c’est l’exposition « Du manuscrit à la BD-Nouveaux trésors des bibliothèques des Pays de la Loire » qui s’invite au chœur de l’édifice.

Une initiative qui à pour origine le directeur des bibliothèques d’Angers, c’est ce que nous explique Catherine Leroi, chef du service culturel de la ville d’Angers, par téléphone.

6 salles pour 6 thèmes chronologiquement historiques exceptés la première.

On explore différentes époques illustrées par des techniques fondamentales et des œuvres historiques, et actuelles.

La volonté de cette exposition s’inscrit aussi dans une logique tout publique.

Montrer à la jeunesse que le projet est aussi pensé pour eux.

De par la 6ème salle qui présente des albums jeunesse et des bandes dessinées, mais ce n’est pas tout.

Cette exposition est encore là pendant un certain temps puisqu’elle restera ouverte jusqu’au 12 mai 2024 au Château d’Angers.